En ouvrant la boîte du rapport annuel 2015 de Ringier, on tient tout d’abord en mains deux boyaux de saucisses. Ainsi, la matérialité du livre d’art rappelle la production de saucisses: on y trouve de la gaze qui enveloppe la viande et du papier de protection où les bouchers emballent leurs saucisses. En outre, l’artiste combine des photos de boucheries suisses auxquelles elle a rendu visite avec des textes de son cru.
Le rapport annuel proprement dit, avec son format élancé et son papier mince, ressemble à un bon de caisse. Là aussi, c’est la saucisse qui est au centre de l’action – en tant que métaphore de la manière dont les maisons d’édition créent et diffusent du contenu.
Helen Marten, 31 ans, vit et travaille à Londres. Elle fait partie de la génération des «digital natives», ceux qui manient l’Internet comme s’il n’y avait rien de plus naturel. L’artiste réalise des sculptures et des installations en combinant des objets du quotidien et des matériaux consommables trouvés ou transformés par ses soins, par exemple dans le domaine du bricolage, avec des objets de sa fabrication. En 2012, Helen Martin a reçu le prix LUMA. En 2015, elle a été représentée à l’exposition «All the World’s Futures» de la 56e Biennale à Venise et en janvier de cette année, elle a eu sa première grande exposition individuelle aux Etats-Unis.
Le rapport annuel de Ringier est disponible en allemand, anglais et français. Il peut être téléchargé ou commandé sur le site web de l’entreprise Ringier www.ringier.com.
Ringier SA, Corporate Communications